Document
audio-visuel produit par la CEL en 1968. À la Martinique
Avec le professeur Gilbert Gratiant et ses compatriotes
martiniquais Léon et Jeanne Sainte-Rose et Elodie Serbin.
Réalisation
: René Papot avec le concours de Frédérique et
Gérard Servin, Jean-Louis et Annie Reuge.
Adaptation pédagogique
et contrôle de la commission "Techniques Sonores" de
l'ICEM sous la direction de P. Guérin.
Clique
sur le triangle lecture pour entendre.
Attention ŕ bien éteindre ton son avant de passer au suivant.
1 : le créole.
2
: les costumes.
3
: la pêche.
4
: la cuisine.
5
: au marché.
7
: les ananas.
6
: les bananes.
8
: la canne à sucre.
9
: problèmes économiques.
10
: le relief volcanique.
11
: la montagne Pelée (éruption de 1902).
Attention
! Ces photos de René Papot et de J.M. Renaud datent de 1967 sauf
vidéos de 1993 (Bellot-Poinot) et de 2010 (école La Trinité).
Le
François : en 1502, Christophe Colomb touche la Martinique.
Les Français l'occupent depuis 1635.
Pour aller à la Martinique, on prenait le bateau, en 1968, au Havre
ou à Marseille (8 à 12 jours) ou l'avion (9 heures).
Monsieur Gratiant fait, en créole, la description
de ce village Le François.
Le créole est un langage spécial aux Antilles française.
Le vocabulaire est d'origine française ancienne mais avec une certaine
prononciation.
Par contre, la conjugaison et la phrase sont très marquées
par les langues africaines.
Sainte-Marie
: costumes créoles.
Au marché : les légumes
(ignames et choux caraïbes).
Les oranges sont de couleur verte et pourtant sont mures
et sucrées. Papayes et avocats sont les fruits qui poussent autour
des habitations. Le fruit qui est à terre et qui a la taille d'un
ballon de football est le fruit de l'arbre à pain.
Il existe beaucoup de fruits qui ne poussent qu'aux Antilles.
Cases dans la banlieue de Fort-de-France :
les habitations s'appellent des cases.
La majorité de la population vit (1968) dans des maisons en matériaux
légers.
Au marché de La Trinité (Martinique)
: par les élèves de CE en 2010.
Saint-Pierre et la Montagne Pelée :
la Montagne Pelée était également entrée en
éruption en 1850.
Des phénomènes volcaniques, grondements, boues, pluies de
cendres avaient eu lieu avant le mois de mai 1902.
La nuée ardente qui a détruit Saint-Pierre est la première
qui soit sortie de la Montagne Pelée et ce phénomène
volcanique était inconnu avant cette éruption.
Pendant un an et demi, des centaines de nuées ardentes se sont
échappées, détruisant en partie les autres villages
du nord de l'ile.
Ananas.
Un bananier.
Coupe de canne à sucre : clique
sur le triangle lecture pour lire la vidéo :
images de A. et G Bellot, montage Y. Poinot (1993).
On plante les boutures pour obtenir des plants de cannes
à sucre.
Les travailleurs se protègent les bras et les jambes car les feuilles
sont acérées.
L'amareuse, c'est la femme qui fait les paquets.
Les cannes sont transportées à la sucrerie et sont broyées
pour obtenir le sucre de canne.
La distillation donne le rhum.
Grande Rivière, pêche au requin
: le poisson entre dans les menus de chaque jour.
Le blaff est une manière de préparer le poisson. On le
mange avec du riz.
Les marinades sont des beignets de morue.
Arrivée du "Gommier" : la mer est
très poissonneuse.
Il n'y a pas d'usine pour conserver cette pêche, elle est artisanale.
Le pêcheur possède son canot ou "gommier" (les
anciennes pirogues étaient creusées dans un tronc d'arbre
appelé gommier).
La pêche est pratiquée au fusil sous-marin, au filet, à
la nasse.
Il n'y a pas de chalutiers.
Martiniquais au Vauclin : la plupart
des Martiniquais sont des descendants des esclaves achetés ou
volés sur les côtes d'Afrique.
Les blancs sont appelés békés. Les "békés
France" sont les fonctionnaires ou employés qui viennent
travailler quelques années sur l'ile.
Il existe aussi des coolies venus de l'Inde pour travailler dans les
plantations lorsqu'en 1848 le ministre Schoelder fit supprimer l'esclavage.
Les chapeaux sont des bacouas.