Une embouchure particulière

À la marée montante, la mer pénètre dans l’estuaire et l’eau salée se mêle à l’eau douce. Leur rencontre provoque une vague appelée mascaret.


Estuaire de la Gironde.

Provenant de deux cours d’eau, l’eau de l’estuaire de la Gironde devrait être douce. Or, elle est salée !

Cela vient du fait que la mer, à la marée montante, remonte dans l’estuaire, jusque dans la Garonne et la Dordogne, sur environ 100 km.

La rencontre de l’eau douce et de l’eau salée provoque une vague appelée mascaret. Elle est précédée d’une multitude de petites rides.

Au moment des grandes marées, au printemps et en automne, ce mouvement s’annonce par un grondement.
Dans l’estuaire de la Rance, petit fleuve breton, une usine marémotrice a été installée : elle utilise la force de la marée qui remonte le fleuve.

Le mascaret à Vayres sur la Dordogne lors d'une marée de coéficient 104.

La Seine et la Loire connaissent aussi le phénomène du mascaret. Cela se produit aussi pour certains fleuves côtiers, comme la Rance, en Bretagne.



Estuaire de la Rance (Bretagne)
où a été construite une usine marémotrice.


Ce petit port (Vitrezay) est au bord de la Gironde
et non au bord de l'Océan.
Cependant, il connaît le phénomène
de marée haute et de marée basse.


Le port de Vitrezay au bord de la Gironde
à marée basse.

L'entrée du port de Vitrezay au bord de la Gironde
à marée haute.