Les éruptions volcaniques

Il existe des volcans gris et des volcans rouges.
   

 

 

La Soufrière (Guadeloupe) (1993).
Son activité est marquée par des fumerolles,
des vapeurs sulfureuses et des sources chaudes sur différents points du sommet.

Lorsque la lave est pâteuse, elle constitue une sorte de bouchon qui empêche les gaz de s'échapper. Dès que la pression devient très forte, elle fait « sauter » le bouchon et le pulvérise. L'explosion crée une onde de choc semblable à celle d'un tremblement de terre. Les gaz jaillissent avec la lave : ils forment des nuages de cendres brûlantes appelés nuées ardentes et provoquent des avalanches de blocs. Les volcans qui connaissent ce type d'éruption sont appelés « volcans gris », à cause de la couleur des nuages et de la cendre qui recouvre le sol.
80 % des volcans en activité sont des volcans gris.

D'autres ont des éruptions moins violentes. Les gaz s'échappent facilement ; la lave, plus fluide, jaillit en fontaine et s'écoule sur les flancs. Elle est rouge et sa température peut atteindre 1200 °C.
Leur cheminée étant bien dégagée, ces volcans ont une activité presque permanente. On les nomme « volcans rouges » ; leurs éruptions sont beaucoup moins dangereuses que celles des volcans gris.

Dans le monde, quatre volcans sur cinq sont sous-marins. Le volume de lave qui s'en échappe est quinze fois plus important que celui des volcans terrestres. Ces volcans sous-marins sont semblables aux volcans rouges, mais la forte pression de l'eau empêche les gaz de s'échapper. Dans les mers peu profondes, les éruptions peuvent atteindre la surface et donner naissance à des îles.
La plupart du temps, ces îles disparaissent rapidement, détruites par les vagues.
En 1991, suite à l'éruption du Pinatubo, aux Philippines, d'énormes nuages de cendres ont recouvert champs et habitations à des kilomètres à la ronde.